Tentative effrénée (?) de survie Numérique

Pour les anciens curieux

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www.arthur.li

Soon Coming...

Un nouveau projet blogesque est en préparation. D'ici la fin de cette annus horribili, Art_hur sera de retour, avec un domaine bien à lui, des graphismes époustouflants, de l'humou et de l'intelligence à en couper le souffle. Ceux qui m'aiment, malgré l'attente, seront aux anges. Les autres, encore plus nombreux, devront supporter mon irrésistible conquête de la toile. Voila C'est dit.

BLOG FERME POUR VACUITE DE L'EXISTENCE

Ayé, suis fixé, je suis officiellement le Lose number one. Pas de licence de philo. Tout validé sauf la philo des sciences : 2. A noter que c'est ce connard de Chareix qui a du coriger étant donné que a part trois 10, les notes vont de 1 à 6. C'est honteux pour un rattrapage. La prochaine fois que je vois ce petit gros je lui crache dessus. Peut-être que ça lui fera passer ses fantasmes sadiques.

Bref, donc hier, c'était un peu le règne de la vacuité. Passé l'après-midi avec Louis. Je suis retourné voir Le Diable et c'était bien meilleur. Peut-être avais-je moins d'attentes. Enfin voila, à 18 heures, après avoir fait le tour de la sorbonne pour voir si ça servait à quelque chose de se faire enfermer à l'intérieur pour le défilé Lagarfeld, j'ai fait une balade automnale autour de Notre-Dame en attendant ma preuse Marie. C'était d'un cliché. Deux heures dans le frois, j'adore. j'avais qu'une envie, c'était d'être pris en photo ; je ne sais pas pourquoi, mais c'était la seule chose que je désirais au monde. Et au croisement de la rue des Bernardins, un gros reflex a suivi ma promenade. C'est drôle la vie parfois. J'aurais peut-être du desirer vraiment avoir cette licence.

Pas grave, je vais gagner au loto. 60 millions. Pas moins.

Hier soir, les pétasses étaient déchaînées. C'était prévisible : je m'étais mis à danser sur les Black Eyed Peas dans mon ascenseur ; c'est un signe qui ne trompe pas. Réunion à 21h chez Corto. On avait prévu le coup, on avait repoussé  l'horaire pour qu'il puisse nous accompagnait.  Hélas encore une fois, nous buvons plus que de mesure. On lance des bouteilles par la fenêtre et Erwan se convertit au judaïsme avec un spectaculaire lancé de verre. Exploit qu'il réiterera au moment de partir en vidant littéralement par terre une poubelle entière de bouteilles vides. Magnifiques éclats au bruit retentissant !

En chemin on rencontre des trans Brésiliens qu'on essaye désespéremment d'emmener au Queen. Pas Moyen. Je monte dans le coffre de la voiture pendant que Louis me caresse le dos avec doigté. Corto n'a pas supporté le transport. Évidemment, il rentre chez lui par le premier taxi.

Nous entrons, Erwan, Louis, Amélie et Vincent. Je n'ai pas besoin de vestiaire donc je descends avec Erwan. Arrivé au palier, j'entends "Expres yourself" et je me mets à sautiller comme un cabris et là, mes jambes quittent les marches de l'escalier au bénéfice de mes fesses.  Honte infinie. Heureusement, la boîte était vide. D'ailleurs, je tombe avec Vincent un peu plus tard, comme à l'habitude.

Tout le monde embrasse Louis, comme à l'habitude. Et moi je vois tout à coup El Martin. Si, si rappelez vous, l'ex que je n'aurais jamais cru voir là ba. Alors, bien sûr, dans ma grande perversité, j'envoie Louis au casse-pipe - le draguer. Défaite incroyable. "Qu'est ce tu me veux ?" répond El Martin. Peut être qu'il avait vu qu'on s'était emrassé avant. Je ne sais plus vraiment, ma mémoire est défaillante.

Je me rappelle surtout que j'ai fait dix fois le tour de la salle à la recherche du porte feuille perdu. Introuvable.  Et, ainsi, ce matin, la journée absurde a pu commencer : coup de fil de ma banque - le portefeuille à été retrouvé au Castille. Arrivé rue Cambon, Karl fait de la manutention. Je récupere le portefeuille avec tout ce qui était dedans. C'est magnifique,mais fatiguant. C'est dur d'être une tasse-pé

Elle m'a appelé Jean-Pierre. Je lui dis Art_hur et la grosse violette m'appelle Jean-Pierre.  Et l'autre métalleuse beauf annonce fièrement que depuis qu'elle est à Paris, elle voit des sosies partout. Notamment le mien, en BTS informatique. Et puis quoi encore ? Un CAP ?

Je n'aime pas les heterosexuels qui vous lance un regard complice quand ils font une blague salace. Ils devraient avoir honte d'être vulgaire. Je n'aime pas non plus les Républicains laiques. ça sent le bien pensant. Affranchissez-vous qu'ils disaient ! Moi j'aime être attaché, chacun ses trips. L'ekstase mystique est-elle orgasmique.

Pendant que j'écris des absurdités, mon Emily fait le ménage. La vie est simple. Ou presque. ça me rappelle une de mes compositions la nuit passée, lorsque, après une overdose de gras de mac donald (maxi best of royal cheese, royal bacon, nuggets, mc chicken, et mc flurry à moi tout seul - Grosse vache va !), le gras à exciter mon imagination. ça a donné ça :

La vie s'est beau, la  vie s'est haut
J'ai fait des rêves et des espoirs déçus
Mais parfois la vie te prend, te retourne, te bouscule et t'en-
tube."

Bon, promis,  je ne recommencerai pas. Quod Multa ? Dans quelques jours, je saurai ce que je ne fais pas l'année prochaine.

Rapidement, semaine fatiguée par d'interminables insomnies. Du coup, rien d'intéressant (à part Les Bienveillantes que je dévore chaque jour jusqu'à mardi). Petit dîner et passage par l'Amnesia Café. C'est resté très sobre. Mercredi, morale de ma tante qui ne veut pas que je finisse entretenu.

Hier soir, un jour après la sortie au cinéma d'un des rares films que j'attends avec impatience (exception faite du Dahlia Noir) je vais voir le diable s'habille ne Prada. Long, sans mordant, trop Audrey Hepburn, trop film avec Lindsay Lohan by Disney, trop bons sentiments. A la phrase "Qui ne voudrait pas être à notre place ?", le film semble répondre tout le monde. Moi si, je veux être Miranda Priestly, je veux être Anna Wintour. Je veux écraser les gens comme un prof de prépa mal baisé. Je veux faire des moues madonnesques devant des straracadémiciens sans talents. Je veux être désagréable, acariâtre, imbus de moi-même, exigeant jusqu'à l'intolérance. Je veux être détesté. Et adulé. Merde au plaisir aristocratique de déplaire !

La soirée s'est poursuivi, sur beaucoup plus superficiel : l'inanité de la critique littéraire et plus général, de toute forme d''herméneutique, autour d'un petit gâteau fort bon. D'ailleurs, j'ai halluciné. Encore une fois. C'est comme cette nuit où j'ai du rêver qu'il y avait un Angelina dans le palais des Congrès, je ne pouvais en démordre. Là, j'étais persuadé que mes bons d'achats marchaient chez Fauchon. Mes rêves sont plus beaux que vos jours.

Récemment, j'ai été pris d'un puritanisme parolier tout américain : en écoutant,  par hasard Pierre Perret,  je me suis rendu compte de cette phrase atrocement gore : "Avec un zizi aux moeurs incertaines, j'ai fait des ris de veau à l'ancienne".

C'est pas pire que la phrase de James Littel : "C'est ainsi, le cul plein de sperme, que je me résolus à entrer au Sicherheitsdienst" (soit la SS). D'ailleurs, il démontre un raisonnement tout à fait farfelu (n'oublions pas qu'il s'agit là d'une fiction), comme quoi le national-socialisme ne serait pas vraiment homophobe. Que l'amour socratique serait le fondement du Volk et que l'homophobie serait des résidus de "juiverie" dans le christianisme. En parlant d'homophobie, je suis tombé sur l'Arène de France, très mauvaise émissions s'il en est, ou parmi d'autres déchets de la politique française, le député UMP du nord, P. Vaneste s'est fait prendre vertement à parti. Un homme (dont le voisin le définissait comme "vieille pédale" - le "vieille" étant de trop se lon le suce nommé) l'a interrogé sur la responsabilité morale qu'avait un politique français dans son agression et dans celle de centaines d'autres personnes (n'oublions pas que l'homosexuel - forcément heterophobe - est un danger pour la survie de l'humanité). Pas de réponse.

Je fais mon Ségo Coming Out. Pour la première fois  e ma vie je ne voterai pas au centre. Ni à Droite.

PS : J'ai retrouvé ma dépendance à la visa et a mon charmant code secret. ça va chauffer !!!

Quel est le trou du cul qui donne l'adresse de ce blog sur rezog ?

Hier tout avait bien commencé, j'avais même appelé mon auguste génitrice qui, comme a son habitude, en décrochant le telephone, m'a fait part de la fréquence de sa vie sexuelle. J'ai une mère un peu hippie attardée. Et c'est pas cool du tout, quand on a 15 ans, et que votre mère bois trop. A20 ans, c'est plus amusant quand, complètement défoncé vous montez sur la table familiale et vous tombez dans le sapin de Noël, tout ça pour imiter Gollum. Bref.

Donc Voila, je rejoins Corto et son nouveau copain over-fuckable (il a fait l'unanimité) mais un peu timide. J'essaye de ledérider, mais je sais pas, je dois pas mettre les gens à l'aise.Peut-être que je devrais eviter de prendre un air inspié quand je leur demande "alors toi, tu es à gauche ou à droite ?" Pour une fois qu'on vait une discussion sérieuse. Bref, on va au resto et on est harcelé par la table d'à côté. Beaufferie gentille au début, carrément envahissante à la fin. En plus c'était pas bon. Faut pas s'attendre grand chose à 12€50 le menu.

On finis chez Corto comme toujours, on joue à "j'ai jamais" comme toujours, on s'envoie des piques. On boit raisonnablement. On se tate avec Erwan pour aller aux bains, mais bon, non. Alors on rentre. Je m'endors dans le métro. Et  là surprise, ô joie, insoutenable. Je me retrouve ici :

Alors que je devrais être là (c'est à peu de chose près  la vue que j'ai de mon toît) :

Je vais devoir rentrer à pied, dans le froid dans la nuit, je vais encore mefaire racetter. Ah non, j'oubliais c'est Neuilly. J'appelle Louis (qui se plaint que je ne parle pas assez de lui) pour me tenir compagnie. Je rentre je dors. Voila, encore une journée que lesBosch n'auront pas.